J’ai choisi de « rimer »
C’est sûrement une échappatoire
Pour pouvoir garder espoir
Et ne plus avoir à pleurer.
Je voulais oublier mes chimères
Ce qui en était la cause,
Je me suis jetée dans la prose,
Je me suis lancée dans les vers.
Je m’enveloppe d’un parfum de silence
Tel celui des portes de prison
Etouffée par l’âpre déraison
Parée d’habits d’insolence.
J’écris souvent sous la lune
Des mots au goût amer,
Et lorsque mon âme se perd
Je reprends foi avec ma plume.
Je sais que c’est une addiction
Contre les pleurs taciturnes
Les maux qui me consument
Auxquels on ne prête attention.
M.P.28/04/2015
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nos amis sont des anges silencieux qui nous remettent sur pieds lorsque nos ailes ne savent plus comment voler.