Encor ce pitre farfelu,
Ô mais combien ils nous saoulent
Les acrostiches qui nous tuent
Ils nous fait trop perdre la boule....
En croire que sa douce muse
N'existe plus dessous sa plume,
Ne pensez vous pas qu'il abuse
Et que son encre perd volume.....
Comment le lui faire comprendre
Hallucinant ce personnage,
Il devrait bien vite se pendre
Belle corde et bonjour voyage,
Afin de ne plus nous pourfendre
Nul doute sans lui nous soulage,
Incendier ses écrits pour cendres....
Demain il tutoiera les anges
Invoquant notre fourberie,
Ne plus écrire le dérange
Ombre devient son égérie
Un poète au fond de la fange.....
Adieu acrostiche et poème
Ménestrel piteux d'un seul jour,
Écoute ce que le vent sème
La poésie fuit les vautours....
Il ne suffit pas qu'un bohème
Ne lui dresse que beaux atours
Encrés de rimes bien trop blêmes....
Maintenant choisissons lecture
Avec les génies d'Oasis,
D'alexandrins avec césure
Avec beaux vers qui les tapissent...
Mouillons tous nos chers blancs mouchoirs
En parcourant les mots d'amour,
Commentons et sans laisser choir
Humbles auteurs et bel humour...
Il est pendu l'acrosticheur
Prions qu'il ne revienne plus
Il fera que notre bonheur
En restant en enfer, reclus.....
----------------
*** Un bonheur aplanit cent malheurs ***