* J'aurais tellement voulu t'Aimer A l'éclatant de nos sourires, Au loin des plus rapprochés Décrochés de nos bouches lyre. J'aurais tellement voulu t'Aimer Dans les froids chauds de nos rien dire, En bras de phrases et de dictées Blotties cahier en mains d'écrire. J'aurais tellement voulu t'Aimer Dans les silences de nos pires, Sur leurs gondoles de papiers Aux naviguer de mots Shakespeare. J'aurais tellement voulu t'Aimer Dans ce théâtre de réduire, Tous en dialogues compliqués En rideau vain en bleu d'ouvrir. J'aurais tellement voulu t'Aimer Dans l'approcher d'air qui respire Tous ces besoins de n'être naît Qu'aux différents de nos instruire. J'aurais tellement voulu t'Aimer, Qu'il me fallut au tant souffrir, À taire les contres versets De nos rythmés à se séduire. J'aurais tellement voulu t'Aimer Sur les falaises de nos Landes, Et dans leurs brumes dispersées Aux châles portés terre Irlande. J'aurais tellement voulu t'Aimer, Dans ce créer à nous suspendre Au fil d'or de suinter Goutter de larmes pleurées d'ambres, Et de leurs rivières divisées, Au lac Aimer de s'y attendre. J'aurais tellement voulu t'Aimer, Dans le tout d'un rien à comprendre, Juste le temps de traverser Nos galopés de pages tendres. J'aurais tellement voulu t'Aimer, Aux mots puissants d'un à tout prendre, En voiles traits d'éternité De nos contres qui nous ressemblent. J'aurais tellement voulu t'Aimer Dans nos plongées de mer étendre Le plus de tous nos ruisseler De nos coulés mains à se tendre. J'aurais tellement voulu t'Aimer... A l'écoute de nos entendre Tes vers murmures d'oreillers Flottant le gré de nous surprendre. J'aurais tellement voulu t'Aimer, De tous les A. d'Amour à rendre, Aux pieds de rêves écorchés Dans les forêts de nos prétendre. J'aurais, oui, J'aurais tellement voulu t'Aimer, Pétales fermés de fleurs qui tremblent Lotus en coeur de dérivés En flots portés de rivière grande. Et te garder d'ailes blessées, Caché sous les plumes d'un Ange, A envoler tous les sacrés Que l'Amour jamais ne dérange. J'aurais, d'une plume étrange, Mélangé le " j'ai' au "je" Que la folie échange Sous mon visage frange D'un regard, d'un regard Caché de mes yeux, à tes Cieux, A tes Cieux de louanges...
Arwen/Aïna. Avril 2015.
Merci à tous ceux et celles qui passeront par ici, me lire. Merci aussi pour vos messages d'amitié et de sympathie. Amitié.
J'aurais tellement voulu t'Aimer... A l'écoute de nos entendre Tes vers murmures d'oreillers Flottant le gré de nous surprendre. J'aurais tellement voulu t'Aimer,
merci de partager la tendresse et la douceur de cet amour
amitié
---------------- Mes Romans " LES LAMES DU SILENCE" viennent de paraître chez EDILIVRE "LE coffret en bois d'ébène " chez Éditions MUSE Mon recueil de poésie"Tranches de Vies " chez Edilivre