Le pauvre Louis perd l'ouïe, il monte le volume Son pavillon n'a plus le calme d'autrefois A force de taper le marteau sur l'enclume Il ouït mal en tendant l'oreille à chaque fois
Le grand chef lui n'a plus le goûter du passé Et il en a perdu son calme légendaire Je crois qu'il en devient pour dire un peu toqué Et touché par la graisse adieu la bonne chair
A les perdre de vue, ses amis l'ont quitté Il se retrouve seul et reste à leurs yeux Un vrai semeur d'ennuis, un cas de ces cités Aveugle du bonheur, sans un regard joyeux
Ils hument les trésors déposés ce matin Les fromages s'affinent encore pour longtemps Des museaux affûtés se préparent au festin Et l'ode aux rats répond au silence du temps
Elle aime à caresser ses tablettes du doigt Aussi craquantes qu'un morceau de chocolat Un fin plaisir tactile qui vaut comme il se doit De pousser à l'extrême, mon dieu quel tact il a
---------------- Mes Romans " LES LAMES DU SILENCE" viennent de paraître chez EDILIVRE "LE coffret en bois d'ébène " chez Éditions MUSE Mon recueil de poésie"Tranches de Vies " chez Edilivre
Merci pour ce délicat partage qui nous rappelle que nos cinq sens sont sacrés !!... Malheureusement avec les années tout passe...tout casse... tout lasse....et tout trépasse ! lol !!!
et... je dirais même que le sens unique devient un jour une ...Impasse !
Luz
---------------- Les gens vivent comme s'ils n'allaient jamais mourir... Et meurent comme s'ils n'avaient jamais vécu. Le DalaÏ Lama
Nul ne peut atteindre l'aube sans passer par le chemin de la nuit… Khalil Gibran