Certains hommes, soudain, décident de mourir,
D’autres, jour après jour, se tuent à petit feu,
Ils n’espèrent un regard, encor moins un sourire,
Ă€ quoi sert-il de vivre, tout seul ou bien Ă deux ?
Qu’est-ce qui les amène à opter pour le pire,
Et sans même un regret, de la vie, à s’exclure,
J’ai beau, j’ai beau chercher, je ne saurais le dire,
Ils ferment à deux clés, à jamais, la serrure.
Certains s’envoient en l’air, tout bardés d’explosifs,
Le moyen le plus sûr d’aller rejoindre Allah,
Ils ont dédié leur corps à la gloire du Calife,
Offert pour un royaume qu’ils ne connaîtront pas.
Le Führer se fait fort d’occire ces moins que rien,
Car il veut que s’imposent au monde les Aryens,
La race des seigneurs devait se mettre en place,
Juste avant qu’Eva Braun, dans la mort ne l’enlace.
Et l’on voit ces gourous des sectes mortifères,
Tirer vers le néant tous leurs adulateurs,
Ils sont prêts à tuer et leur père, et leur mère,
Et sans un état d’âme, tous leurs frères et leurs sœurs.
Abraham déjà était un suicidaire,
Qui voulait immoler Isaac, sa chair,
Dont le prix Ă©galait prunelle de ses yeux,
Mais il devait choisir entre son fils et Dieu.
Le copilote, dans le cockpit du low-cost,
Précipite l’avion sur un flanc de montagne,
Pourquoi a-t-il permis cet horrible holocauste
De tous ces passagers volant vers l’Allemagne ?
Cet appel de la mort, tous nous interpelle,
La vie pour eux n’est rien, et elle leur indiffère,
Tous ces fous dangereux qui rĂŞvent trop du Ciel,
Sans espoir d’être aimés, basculent en Enfer.
Dumnac