L’avion mort

La montagne a recueilli
Des âmes
Venues du ciel
Par un lambeau moderne,
L’épouvantail
Ayant quitté
Un champ perdu pour la nature.

Quelques toiles de neige,
Mais sans un fil de soie,
Sont ainsi qu’une cellule ;
Et les corps,
Dispersés,
Attendent d’être libérés !

La mort…la mort…
Est comme une araignée
La mort…la mort…
Tisse son cocon
Et vous attend
À l’instant…
Ou demain.

La mort…la mort…
N’a pas de préférence
La jeunesse ou la vieillesse,
La beauté ou la laideur,
Le mérite ou l’incompétence,
Elle se pose où bon lui semble.

La mort n’est pas cruelle ;
Un amour l’est bien plus !
Mais, devant l’un ou l’autre,
Notre impuissance,
A vaincre ses maux,
Fait de nous cet apôtre
Qui prêche
Sans jamais dire un mot !

La mort…la mort
Prend
Dans les quatre éléments !
Tout endroit est une terre
Qu’elle cultive,
Où elle récolte,
La mort…la mort…

Et,
Comme pour l’avion,
Quand l’heure est là,
Sournoise…
Insidieuse…
C’est l’impact !

Beau texte pour dire la fatalité et l'inexorable

Amitiés

ORTENG

La mort : un destinée commune....incontournable...partout présente...


Amitié

----------------
Mes Romans " LES LAMES DU SILENCE" viennent de paraître chez EDILIVRE
"LE coffret en bois d'ébène " chez Éditions MUSE
Mon recueil de poésie"Tranches de Vies " chez Edilivre

Sournois le mot pour tout ces malheurs

merci pour ce bel écrit
mes amitiés

Je vous remercie de votre passage, Orteng, Poésiade, Merdesiles, Licorne.

Merdeiles,
Je ne considère pas le mot sournois comme représentatif de ce poème.
Ce mot étant synonyme d'hypocrite, de fourbe, je ne vois pas en quoi j'ai
pu l'être !
Certains auraient pu dire "aguicheur" "malséant" ou même "indélicat" mais
sournois est blessant et, de ce fait, malséant et indélicat.
Je voulais appeler ce poème L'avion suicidé mais les preuves n'arrivent que
maintenant et le nommer ainsi aurait été prétentieux.
Et, si je parle de l'avion seulement au départ et dans le dernier vers, c'est
parce que je considère que tout le monde est concerné.
Voilà pourquoi je parle beaucoup de la mort.

Bonne soirée

un drame immense

Nul n'est à l'abri,chacun se soumet à son sort.

Triste et émouvant partage.

B/Soirée Barjo.

Une triste tragédie .

un beau poème pour en parler

Izdihar

"Sourire pour ne pas souffrir et mourir"

comme tu dis quelle ennemie..... personne ne peut lui échapper .... quand c'est l'heure c'est l'heure....

Bonsoir BARJO, triste poème, un drame terrible

Amicalement