Flânant dans les bois où reste un peu de verdure,
je contemple l'automne, le deuil de la nature.
Contournant le pied des collines,
Méditant sur les vieilles ruines,
Je marche sur le sentier solitaire
Que le soleil éclaire d'une faible lumière.
Seul le silence occupe les airs
Sur les arbres maigres et déserts.
Les dernières feuilles, secouées par le vent
Abandonnent les rameaux mouvants.
Le froid a quelque peu blanchi les montagnes
Et le givre a recouvert les campagnes.
Les vieux sapins, Rois de la forêt
Gardent en leurs branches le poids des secrets.
Les derniers rayons et leur mystère
Semblent glisser au-dessus des terres,
Puis se cacher dans le creux des vallons
Pour allumer le feu des dernières passions.
Les couleurs du jour se brisent sur les coteaux
Et meurent lentement au fond des flaques d'eau.
Alentours, plus un bruit.
Chut !... Dame nature s'est assoupie.
M. P. 14/11/2006
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nos amis sont des anges silencieux qui nous remettent sur pieds lorsque nos ailes ne savent plus comment voler.