Je ne veux pas penser à ce qui vous panique.
Mes amis comme à vous le temps m’est bien compté
Depuis le premier jour. Alors je fais la nique
A l’ange de la mort. Je ne suis pas dompté.
Mais le temps est si court que je l’économise
Il y a tant à faire, et moi j’ai si peu fait,
Tant de mots à écrire alors, chose promise,
C’est à quoi maintenant je veux me consacrer.
Tant de gestes à faire encore envers les autres
Et tant à recevoir aussi, tant à donner.
Je veux aimer les miens, je veux aimer les vôtres
Et si je ne le peux, il faut me pardonner.
J’essaierai, c’est juré, tant qu’en aurai la force
De soutenir, d’aider ceux qui en ont besoin
Quand je l’ai déjà fait, c’est là que ça se corse,
J’ai fais appel à tous mes amis pour le moins.
Et vous avez été si nombreux à répondre
Lorsque vous avez vu ce visage émacié,
La détresse des gens a fait votre cœur fondre
Vous avez réagi, soyez en remerciés.
Mais un geste isolé jamais ne suffira
Il faut s’y mettre tous, afin de les sauver
Ceux qui sont rejetés comme le sont des rats.
Si nos cœurs sont trop vieux il faut les rénover !
adn 17.07.07
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