Agora publica, le chemin de l'aube.
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Ballade

Sur l'avenue perdue,
Pleine du prochain jour,
Les rencontres défendues,
Puisent aux tristes amours.

Quand la jeunesse errante,
Morte mare du plaisir,
Fuit la passion dévorante,
L'abandon reste à saisir.

Dans ces heures importunes,
Un pauvre diable perdu,
Baille à la blanche lune,
Où passent les fleurs nues.

Fin de cette triste nuit,
Sous la lumière glacée,
Posent les corps épanouis,
Des passant délacés.

Agora en son clap de fin,
La place vide son public,
Le diable reste sur sa faim,
L'amour range ses reliques.

A l'aube blanche, sur l'avenue de l'amour,
Les chemins se rencontrent aux peines perdues,
La nuit de tristesse laisse place au prochain jour,
Où se jouent, en vaines séparations, l'agora défendue.
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Illustration : L'aube sur la ville de Paul Delvaux. 1940.

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Bonjour jeannoelbeau, tres intéressante analyse de cette toile que je ne connaissais pas du tout . Tes mots font vraiment parler le tableau, rendent les personnages vivants .

Des vers qui exploitent bien ce lieu de rassemblement...Vivant et riche...

***DAN***....

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*** Un bonheur aplanit cent malheurs ***

J'ai apprécié cette analyse , un tableau qui était pour moi énigmatique avec ces personnages pétrifiés . Merci pour votre éclairage.

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mes amitiés, Halcyon

joli texte et joli peinture amicalement...

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très joli tableau je ne connaissais pas la toile
merci pour cet écrit dense et délicat
bravo
mes amitiés
yohann

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la nostalgie est un bouquet de fleurs enfoui au fond de votre coeur ,
qui vous embaume quand remontent les souvenirs du bonheur ,
yohann

merci de nous avoir invité
à regarder ce tableau
avec attention , nous avoir dévoilé
son intrigue

j'ai aimé vous lire, amities

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l'Amour rayonne quand l'Ame s'élève, citation maryjo

« Les rencontres défendues,
Puisent aux tristes amours. »

. J’avais un ressenti d’impuissance en regardant cette toile sans l’examiner en profondeur
Me voilà éclairée désormais sur ce tableau et son infini désespoir du petit matin blême.


Merci à toi

Bises JEAN NOEL

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« La poésie - par des voies inégales et feutrées - nous mène vers la pointe du jour au pays de la première fois.  »
de Andrée Chedid

une belle analyse poétique

sur cette avenue sont mises encore à nu
âmes désenchantées, âmes délaissées

et la désillusion comme la nostalgie poussent encore des cris

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Geneviève

J'avoue,c'est du grand art
lilas

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la poésie est le parfum de l'ame

Mon blog [img]http://img4.hosting...

Une magnifique ballade en tes mots à travers cette superbe toile.

Merci poète.

B/Soirée.

On m'avait prévenu, publier le dimanche c'est pas le meilleur question lecture et fréquentation du site, il fallait bien essayer !
Merci donc à ceux qui ont bien voulu se laisser tenter pat cette agora publica et de leurs commentaires :
Merci à : Flamandine, Daniel, Halcyon, Dolores, Yoledelatole2, Cyrael, Chandylane, Felinelove, Isabelle 24,, Lilas9 et Elhousaini.
Très amicalement, jnb.

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un tableau magnifique, mais qui laisse songeur, merci de cet éclairage nouveau et pertinent,


yann

"La chair est triste" , disait Stéphane Mallarmé avec ses mots!
Avec des formes et des couleurs le dit Paul Delvaux.
Je ne connaissais pas ce tableau, mais j'y retournerai, dans le musée de Jeannoelbeau, sur Oasis. Un grand merci!
Mon amitié
Dumnac

Bonsoir Jean Noël

Un peu morbide le tableau (pour moi),

Agora en son clap de fin,
La place vide son public,
Le diable reste sur sa faim,
L'amour range ses reliques.

Les mots résonnent dans une puissance saisissante.

Amicalement Franie

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Bonsoir Jeannoel

Une profonde et fine pénétration poétique de cette si riche toile .ton fin pinceau parle une ample langue artistique que mûrit ta vaste culture si variée..

Bien à toi mon Bel ami L'Artiste.Luthoriental