Suite de mon "travail" sur le poème de Baudelaire, "les femmes damnées"
Voici le quatrain de Baudelaire
"Mes baisers sont légers comme ces éphémères
Qui caressent le soir les grands lacs transparents
Et ceux de ton amant creuseront les ornières
Comme des chariots ou des socs déchirants." (Superbe!)
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De l'Amour vers l'Amor
C'est l'infini des cieux, étoilés et suintant
Ce vague dans tes yeux où je plonge par instant
Tels un essaim brûlé par ta faste lumière
Mes baisers sont légers comme ces éphémères.
Je caresse l'espoir de mes amples Levant
Se poser là , s'asseoir près du feu qui consume
Velouté d'encensoir, touches fines de brume
Qui caressent le soir les grands lacs transparents.
Et tu poses aux plafonds tes fresques au féminin
Un panel dans les tons des rêves au masculin
Sache que mes galants, à tes jardins semèrent
Et ceux de ton amant creuseront les ornières.
La plume et les épées ne vont pas de concert
Même noble, sanglier, ne vaut pas un beau cerf
Mais tu bois au goulot ces breuvages arasant
Comme des chariots ou des socs déchirants.
Anamorphose
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Je suis un cartésien désabusé : Je pense, donc je suis mais.... je m'en fous
La solitude aspire dès lors où nous aspirons à être solitaires