Souvent ruissellent des pleurs
Dans le vase de mes yeux,
Et pourtant c’est mon doux cœur
Qui se noie au temps pluvieux,
Sensible est mon vrai malheur
Car toujours touché par ceux
Qui ont froid, faim où bien peur
Et meurent à petit feu,
Comment cueillir le bonheur
Aux trottoirs des miséreux,
Lorsque le pain sombre en leurre
Sous un ciel sombre et cendreux,
On peut vivre jeune ou vieux
En gardant tout son honneur,
Si sur leur joue même il pleut
Ils restent des enfants de dieu,
Souvent ruissellent des pleurs
Dans le vase de mes yeux,
J’aimerais offrir chaleur
Pour ceux qui la sentent peu…….
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*** Un bonheur aplanit cent malheurs ***