Il existe un royaume où les âmes se déversent
Remplissant un espace attenant à l'oubli
D'une durée instable où rien n'est établi
Où seules les amours se font craintes adverses.
Cet ailleurs, est un monde baigné de lumière
Où les âmes apaisées se font légères, sans visage
Un havre de bien-être, où le temps n'a plus d'âge
Où le ballets des ombres s'élève dans les airs.
Il y a des démons enclins à la paresse
Et ne se relevant qu'alors dans le brasier
Alors leur cri strident les rend indisposés
A toute renaissance, Ã tout rang de noblesse.
De leur désespoir, on entend le chant de l'enfer
Ces anges déchus gisent au fond des profondeurs
Attendant au néant, entre tourmente et peur
Un passeur d'âmes, pour sentier de lumière.
Cet ailleurs est aussi un endroit de peuplade
Où goûtent aux éléments de bels anges amicaux
Se figurant ailleurs qu'en douleurs et en maux
Or ces éléments sont de l'ambroisie en rade.
C'est aussi le pays d'une vie qui commence
Où toutes silhouettes blanches et messagères
Crient leur amour du Paradis ou de l'Enfer
Et de leurs longs échos hurlent à l'espérance.
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En vérité l'art est enfermé dans la nature; celui qui peut l'en extraire, celui-là est un maître.
Albrecht Durer
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