Les flots caressent ce bois poli
Par les écueils de cette morte mer
Les embruns rongent comme l'oubli
Emporte les vestiges de cet enfer
Nul ne foule encore sous la brise marine
Ce pont délité qui respira l'envie
On croirait y voir marin qui s'abîme
De nuit lambeaux volent et prennent vie
Une danse funèbre une valse macabre
Rythmée malgré elle du fracas du sabre
Qui porta jadis ce glorieux vaisseau
Jusqu'à la dérive en un jour moins beau
Disparu cette fougue sombre le navire
A jamais cet amour odieux souvenir
Un etre se délite une ame se perd
Dans les abysses des nuits amères
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Le bêtise des uns fait le bonheur des autres...