Je me souviens ado d'un cours de français
le noir et le chahut puis le film commence
très vite une oppression, l’horreur qui se transmet
plus un bruit, seule la voix dans un glaçant silence

j'avais un peu l'idée par mes propres lectures
romancées, adoucies mais bien documentées
une période sombre, des heures qu'on dit obscures
dans "Un sac de billes" des vies persécutées

c'était déjà un choc et "La 25eme heure"
me paraissait si longue que j'avais des frissons
je savais des barbares, des cruels tueurs
mais en changeant de livre retombait la pression

cette fois devant mes yeux l'immense 'Nuit et brouillard"
des images choquantes pour mon âme d'enfant
comment imaginer chez l'homme autant de tares
plaisir de cruauté, tortures de déments

quand apparaît la FIN, comme une délivrance
yeux brouillés de chagrin, devenu sourd et muet
au fond de moi atroce, une douleur intense
ce que diable a pensé c'est l'homme qui l'a fait

depuis je me questionne, comment est-ce possible
n'a t'on pas de raison pour déchaîner ainsi
les torrents de violence, ces actes indicibles
même si je pleure encore, je dis non à l'oubli



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FPC for ever, FTA avec modération

Bonjour Cocan,

Je me souviens parfaitement, moi aussi, du jour où, à l'école, j'ai vu "Nuit et brouillard"... Une horreur pour laquelle on ne trouve pas de qualificatif adéquate.

Oui, "comment est-ce possible ?"
Comment l'être humain peut-il faire des horreurs pareilles à ses semblables ?
Je n'arrive pas à comprendre...

Mais ce qui est sûr, c'est qu'il ne faut pas oublier. JAMAIS.
Ne jamais oublier la folie des hommes, en espérant que cela pourra suffire pour empêcher que cela ne se renouvelle encore.

Je n'ai pas les mots pour exprimer ce que je ressens en évoquant le sujet, mais tu le sais... Tout le monde le sait...

Merci pour ce très beau partage, Cocan.
Ta sensibilité s'est manifestée, comme à l'accoutumée.

Mes amitiés à toi, Bertrand.

Anna

LE CHOC est parfaitement traduit par un poème très expressif
Oui des scènes aussi brutales restent gravées dans la mémoire, très longtemps
bonne journée

Merci pour ce poème évoquant la barbarie humaine...ou plutôt inhumaine.
Malgré les leçons que nous a donné l'histoire d'autres crimes tout aussi atroces sont perpétrés encore de nos jours...

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Christian RAY avec Michel Drucker et Patrice Laffont

Auschwitz et Hiroshima nous disent combien l'espèce humaine peut être destructrice Il faut une grande sagesse pour dépasser nos instincts belliqueux Merci pour ce poème

Amicalement NL

Je partage ta révolte devant l'injustifiable et ta honte d'être de cette race humaine qui peut faire cela

mais je ne suis pas Charlie car je ne sème ni l'opprobre ni la haine

Bravo pour ce texte
merci
Pierre-Marie

J'ai pensé aussi aux images d'Auschwitz tout en lisant votre poème.

C'est vrai que c'est choquant et incompréhensible toute cette bêtise humaine, surtout quand on est enfant.

Merci pour ce partage.

Fanny

l'encre du cœur empathique d'un poète à la sensibilité de vers...
magnifique malgré le sujet et l'horreur..

merci poète du partage

bravo

Bonsoir cocan, triste poème, l'humanité a sa part d'ombres que l'on ne peut cacher sous le tapis et des horreurs d'hier rien ne semble être retenu

Amicalement

Je rejoins tes mots.....non à l'oubli , parfois l'humain n'a plus rien d'humain et voir encore de tels actes dans l'actualité de nos jours me glace le sang. Il n'y a pas de mots face à l'horreur, il faut que nos enfants voient ces films et transmette à leur tour delph

depuis je me questionne, comment Est-ce possible
n'a t'on pas de raison pour déchaîner ainsi
les torrents de violence, ces actes indicibles
même si je pleure encore, je dis non à l'oubli

oui ne jamais oublier cette partie de l'histoire où la barbarie a fait tant de victimes , femmes , enfants et hommes pour une idéologie démente
il, est important d'écrire sur ce sujet pour ne jamais oublier
bravo
amitiés
yohann

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la nostalgie est un bouquet de fleurs enfoui au fond de votre coeur ,
qui vous embaume quand remontent les souvenirs du bonheur ,
yohann

merci Cocan pour cette triste et désolante réalité si bien décrite
mais la violence existe encore
mes amitiés

Un très beau et triste texte à remonter après les derniers évènements.

Comment est-il possible, en effet, qu'on continue dans cette voie d'horreur...

Guy