REVE D’ALTITUDE Sur les pas de l’expédition française De l’Annapurna, 1950. Partie 1
Le 30 mars 1950, huit alpinistes français décollent vers l’Inde pour une grande aventure himalayenne. Maurice Herzog, Louis Lachenal, Gastion Rébuffat, Lionel Terray, Jean Couzy, Marcel Schatz, Marcel Ichac (cinéaste), Jacques Oudot (médecin) vont rejoindre Francis de Noyelles (diplomate) et Adjiba (sherpa) pour essayer de réaliser la première ascension d’un sommet de plus de huit mille mètres. Les deux objectifs potentiels sont le Dhaulagiri (8167m) ou l’Annapurna (8091m)
Après une longue marche d’approche, l’expédition arrive à Tukuche et commence à explorer les voies d’accès vers le Dhaulagiri, qui résistera à tous leurs assauts.
Début mai, Maurice Herzog, tenaillé par le danger de la mousson qui va approcher, décide d’abandonner cet objectif et de se tourner vers l’Annapurna.
Après tentative infructueuse par la voie de l’éperon Nord Ouest, l’expédition arrive à définir un itinéraire rendu très difficile par les précipitations de neige de pré-mousson.
Finalement, le 3 juin 1950, vers 14h, Maurice Herzog et Louis Lachenal atteignent le sommet de l’Annapurna.
Ils paieront très cher cette victoire, car ils subiront des gelures très graves et devront subir des amputations des orteils et des doigts.
Une polémique s’allumera ensuite, sur plusieurs points de l’expédition et Maurice Herzog sera attaqué et critiqué. Certains iront même jusqu’à lancer que le sommet n’a pas été atteint.
Il n’en reste pas moins que la victoire sur l’Annapurna reste la victoire d’une équipe qui a su très bien se complémenter pour arriver au but, et surtout sauver les blessés. Il n’y a eu aucun décès à déplorer durant cette expédition. Depuis, plus de 50 alpinistes ont trouvé la mort sur cette montagne qui est considérée comme l’une des plus dangereuses.
Loin de ces considérations, je me suis demandé ce qu’avaient pu voir et ressentir les membres de l’expédition durant leur marches d’approche et de recherche des voies d’ascension, en découvrant ces montagnes plus hautes que toutes celles qu’ils avaient affrontées jusque là .
Collectant des cartes géographiques diverses et des photos, j’ai essayé de vous faire toucher du doigt l’émotion que ces alpinistes ont pu ressentir en découvrant ces montagnes qui, mises à l’échelle alpine, correspondrait à empiler l’Aiguille du Midi sur l’Aiguille verte et à monter jusqu’en haut de l’édifice.
Toutes les photos présentées viennent de la base
http://www.pbase.com/ et sont protégées par copyright.
Il n’ a que des montagnes à voir, mais quelles montagnes !!!!
Bonne consultation de ce diaporama.
POUR S’Y RETROUVER UN PEU
APPROCHE: « LES ÎLES » VUES DE LOIN
APPROCHE PAR LA VALLEE DE LA KALI GANDAKI
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Science sans conscience n'est que ruine de l'âme (Rabelais)