Estomper les couleurs aux teintes surannées
De notre vie rêvée et vécue à la fois
C’est vider la mémoire et tarir les années
D’un temps au diapason des enfants d’autrefois.

Les souvenirs ainsi, à jamais se délitent
Et, pire que l’oubli, las, deviennent traîtrise
En venant affadir l’âme qu’on déshérite
Des choses essentielles qui nous étaient de mise.

Ah, pouvoir retrouver en quelque imaginaire
L’essence de nous-mêmes ou sa simple fragrance
Pour effacer enfin l’artéfact délétère
Engendré au long cours de notre déshérence !

Est-il alors possible aux heures à venir
De s’offrir le regain, tardif, d’une conscience,
Sans que nos illusions ne viennent l’obscurcir,
Pour restaurer au cœur de nos vraies souvenances

Les songes endormis de tant de résilience ?

Belle fluidité de ta plume et très bel écrit

bienvenue à toi à nos côtés

Ghis

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https://www.facebook.com/ghislaine.graffard

Bonsoir Fanch

Intéressante lecture, une écriture profonde sur belle poétique.

Est-il alors possible aux heures à venir
De s’offrir le regain, tardif, d’une conscience,

Je suis tentée de vous dire oui.

Amicalement Franie

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Très beau ...

Merci à vous..

très belles strophes

Derrière ce poème se couche une poétique implicite que seule une seconde lecture pourrait faire réapparaître.
Richards.

J'aime beaucoup le diapason des enfants d'autrefois.

amicalement

Linette

superbe partage
j'aime particulièrement :

Est-il alors possible aux heures à venir
De s’offrir le regain, tardif, d’une conscience,
Sans que nos illusions ne viennent l’obscurcir,
Pour restaurer au cœur de nos vraies souvenances

bravo

Merci!