- Un chant trop loin.
* Sur un regard de branche
Rose de cerisier,
Au profond de forêt
Accordé du silence,
Il écoutait l'absence,
D'un plus loin de contrée
A l'écho résigné
D'invisible présence.
* Il avait la confiance
Muette à ne bouger,
Et tournait d'incliné
Son savoir de méfiance,
Cris d'appels d'un vu
De promesses chantées,
Il serrait l'accroché
Au plus sûr de branche.
* Il y avait des sons,
Plein d'airs à ses nuages,
Il y avait des cercles
De saisons enroulées,
Des bruissements voilés
Tournoyant de messages
Qu'il lisait de sans page
D'une à une tournées.
* Il ne se savait larmes
Qu'en cristal, coulées,
Implorant d'un pétale
L'essuyé de son bec,
Pour faire croire au sec
Tous effets d'ignorés
Des douleurs envolées
Que le digne lui prête.
* C'est d'ailes repliées
Qu'on le vit sursauter,
Et n'avancer au bond
Qu'Ã se cacher d'hier,
Fragile de l'arrière
D'une branche cassée,
A la mémoire feuilletée
De son tombé par terre.
* Comme le Ciel au bleu
De tous ses partagés
Résonnait en forêt
Des ondes au sourd d'hier,
Le printemps d'un coucou
Ne cessant son chanté
En renouveau d'été
Sur son ennui divers.
Arwen/Aïna
Janvier 2015