Je n’ai que des mots, pardon
Eux n’avaient que des crayons
Je suis un vieux éhonté
Eux ils étaient effrontés.
Moi j’écris comme je peux
Ils signaient comme des dieux
Poètes dans leurs dessins
Ils m’ont tracé mon destin.
Un homme libre d’écrire
Hommes libres pour mourir
Mon cœur pleure mes amis
Et mes libertés chéries.
Je ne laisserais ma plume
Que pour forger sur l’enclume
Ma volonté de frapper
Toutes ces bêtes damnées.
Que ma muse me conduise
Sur les chemins sans emprise
Pour honorer leurs mémoires
Les faire entrer dans l’histoire.
***À ceux qui ont donné leur vie pour que nous puissions nous exprimer librement***
Ecrit par Lefebvre
Tous droits réservés ©
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