Les souvenirs
Un tas de souvenirs
A gêné mon haleine
Et accentué le feu
De mes angoisses et de mes peines
La fontaine de mes yeux
N'a cessé de couler
Noyant mes jours heureux
Dans un passé éternel
J'essaye de faire abstraction
Pendant cette récréation
De tout ce qui parait réel
Et apprendre à méditer
Sans pouvoir résister
Au besoin de m'en aller
Au fond de mon coeur demeure encore
Cette musique si belle
Qui berce mon âme
Et parfois endort le mal.
Le désespoir est tel
Mais il suffit de croire en l'éternel
Sa lueur est celle qui sauve la vie
du néant qui la plie
Izdihar
"Sourire pour ne pas souffrir et mourir"