La partie d’échecs


J’aime bien toutes ces combinaisons,
Combiner donc, et moult déclinaisons
Il faut penser à son fou, et sa reine
Et son pion: Et surtout que ne traine
Le roi, il vous faut bien le protéger
L’adversaire guette veut nous piéger;
Il tend ses pièges en effet, les cases
Noires ou blanches le terrain les bases
Sont surveillés, attention c’est miné;
Il y a des bombes partout disséminées
Il faut faire gaffe, et jouer serré
Eviter les précipices n’errer
Nul part, non, être sur le qui vive
Etre vigilant, point sur la dérive
Et l’abattre ce général odieux
Qui nous attaque le bougre par Dieu
Par le flanc droit muni de sa dame
Si forte la félone une lame
Bien taillée on dirait qu’elle brandit
La cruelle. Et pas un mot pas un cri.
La partie continue, mes pions glissent
Mes chevaux et mes fous - brûlants - s’immiscent
La partie est à son comble, ça guerroie
Violemment on s’attaque fort nos rois
Puis une accalmie, et l’adversaire
Me demande si j’abdique mais fier
Je réponds: « Nulle? » Sa réponse est:
« D’accord ». Il rit. Mais je n’ai pas le hoquet.

un jeu que j'apprécie aussi, un poème qui en dévoile bien des attraits, merci

yann

Belle représentation du jeu d'échec ...j'aime y jouer ..

Je ne connais pa sles échecs..Mais à e lire ..OUAOU !!C'est stressant et prenant !!

Moi non plus je n'y connais rien, mais vu comme ça je vais m'y mettre

je ne connais rien au jeu mais j'aime tes mots

La partie comme si on y était
Tu es un champion aux échecs Bubblegum !

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mes amitiés, Halcyon

Bonsoir Bubblegum, très beau poème, un jeu de réflexion joliment poétisé


Amicalement