Le patron nous a remerciés
pour cause d'une compression,
obligeant à l'arrêt complet
sans nous en demander pardon.

Pourtant nous travaillions bien,
sans regarder la pendule,
abîmant nos yeux et nos mains,
souvent jusqu'au crépuscule.

Expédiée en recommandé,
sa lettre nous a avertis
que nous étions tous licenciés
avec de maigres royalties.

Toutes nos familles ont pleuré,
navrées de la fermeture,
mais impossible à éviter
au vu de la conjoncture.

La vie sera difficile,
nous réservant des galères,
et peut-être un lointain exil
en quelque terre étrangère.

Poème très triste. Et oui, en effet, qu'advient-il de ces gens qui ont perdu leur boulot dans les fabriques: On ne le sait pas: Peut-être l'exil en effet, ou autre chose. Dur. Dur dur. Merci.

C'est vraiment triste!!

Adriana

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On se demande parfois si la vie a un sens... et puis l'on rencontre des être qui donnent un sens à la vie..(Brassa)

Les amis sont les anges qui nous soulèvent quand nos ailes n'arrivent plus à se rappeler comment voler.

Triste constat
amitiés en bises

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EvE-LyNe

Tristes constats, les licenciements sont bien réels dans ces temps obscurs

Fort ressenti

Bien à vous

Eden

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Il y a des chevaux d'argent qui brillent de mille feux, lorsque s'éteint le jour, lorsque tout n'est plus bruit. Lorsque la folie anime le ciel plein d'étoiles...alors pour quelques instants, quelques instants seulement, rêvons...

très émouvants, les temps dont difficiles , mais il ne faut as baisser les bras évidemment,


yann

Bonjour Linette, triste poème sur une réalité qui l'est tout autant

Amicalement