L’éternelle beauté.
L’éternelle beauté.
Je te regardais
Eternelle beauté
D’un jour naissant
Derrière toi, le mont-blanc…
Ses monts, ses pics, aiguilles
En un scintillement formaient diadème
Entre tes lèvres entrouvertes
Fumaient les ardeurs Ă venir
Dans l’accolade froide
D’un matin d’hiver.
Moi qui te connais depuis toujours…
J’acceptai l’aberration
De découvrir une autre :
L’offrande brutale d’un instant
Grâce rayonnante
Soudain renouvelée.
J’approchai timidement
Abordant ton aura
Aux multiples parfums.
En sa course
Tendue vers zénith
L’astre t’enveloppa
Si fort
Que tu te dissipas…
Devant moi le mont blanc
L’éternelle beauté
D’un jour naissant.
Pierre WATTEBLED- le 18 décembre 2014.
----------------