Je parlais le soir à tous les Français,
se blottissant près de la TSF,
pour écouter mes ondes expatriées,
diffusant des indices à tous les chefs.

Mes rendez-vous remportaient du succès,
malgré que l'ennemi les pourchasse,
de ses soldats noirs aux jambes bottées,
les yeux aussi froids que de la glace.

Ma voix chuchotait dans la pénombre,
soucieuse de la vie des familles,
vivant dans la peur des manteaux sombres,
éteignant la flamme des pupilles.

On attendait mon prochain message,
espérant les sanglots de l'automne,
et la fin des ignobles outrages,
délivrant la France et tous les hommes.

Un joli poème pour la mémoire de la France .
J'ai vécu aussi cet épisode de la peur et de l'espoir. ..

Superbe hommage à ce grand homme qui a su parler aux français et les regrouper dans la résistance . Amicalement.

La résistance n'est pas finie, il ne s'agit pas de dormir !

Cordialement,

Dagonn

Poème édifiant sur cette voix de l'espoir, ah! qu'est-ce que cela n'a pas dû être, à cette époque là! Comme ces hommes ont du attendre, et entendre. Et les bottes... Vivement - enfin - qu'on délivre la France! Merci.

Le Général De Gaule, un homme historique.

j'aime beaucoup cette voix de la radio dans des radios que l'on qualifierait de nos jours d'antiques, des transistors radios imposants par la taille (qui servait de télé pour la famille), quel beau et original partage


yann

" La France parle au français"
Voilà des mots qui bercent le cœur de ceux qui n'ont pas oublié.

une belle pensée pour son pays ,,