Submergé par la peine dans un océan de larmes,
Son chagrin et sa haine lui ont fait lever les armes,
Il a atteint hors d'haleine les rivages de son âme,
Entendant à peine retentir les cloches d'alarme.
Sans se retourner il avait alors pris la mer,
Tant il était aveuglé et profondement amer,
Détruisant sans compter, n'ayant plus de barrière,
Oubliant même le passé et toutes ses chimères.
Alors sous ses pas ne subsistait que le désert,
Dès lors ses repas n'était plus que poussière,
Jusqu'au trépas il était promis à la misère,
Sur la voie le menant de la terre aux enfers.
Mais la lumière d'un phare lointain l'éclaira,
La promesse fière d'un avenir délicat,
Fini la poussière, il se relevera loin de l'infernal fracas,
Il n'y avait plus de frontière pour ce nouveau combat.
Son astre salvateur était une femme,
Brillante avec ardeur de mille et une flamme,
Sa tendre splendeur pouvant soigner l'âme,
Du sombre voyageur dont elle était le sésame.
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" It matters not how strait the gate,
How charged with punishments the scroll,
I am the master of my fate:
I am the captain of my soul.”
Henley