A quelles fleurs gelées
Accroches-tu le bavoir de tes larmes ?
Aurais-tu perdu ce voile d’hiver
Qui surprend tes misères ?
Je te revois encore clouer sous le manteau
La lanterne-mémoire du sacre du printemps
La saison morte ravive ton regard
Et transgresse ta folle passion
Jamais tes yeux ne pourront réchauffer
L’ombre de ton amour en fuite
Pourtant en ouvrant toutes les portes
En soulevant tous les planchers…
Tu aurais pu trouver la trace incandescente
Des pattes d’oiseaux précoces.
Palmito
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Toutes les choses ont leur mystère, et la poésie, c'est le mystère des choses !
(Frederico GARCÃA LORCA)