Vous...divine beauté....
L’alcôve encor chaude où j’ai tant aimé
Les doux soins lascifs de vos mains brûlantes
Embaume les airs des vapeurs volantes
Sortant du volcan encor animé.
O ! Pur cœur candide au port enflammé
Ne vois-tu pas l’heur aux mines troublantes,
Qui disent, sans fard, de leurs voix tremblantes
Qu’au chaud Panthéon le mâle a bramé ?
Vous êtes Déesse en ce lieu si saint
Que je veux prier, tel un capucin,
Au pied de l’autel de la jouissance.
O Muse complice! Instruis mon discours !
Souffle moi les mots de concupiscence
Qui seront pour moi d’utile secours !