Chimborazo


J’ai presque gravi le Chimborazo, montagne andine en Bolivie
Je me suis arrêté à 5650 mètres d’altitude, c’est pour dire, fou.
Quel glacier! D’abord, nous avons pris des chemins caillouteux
Munis de bonnes chaussures, puis, mettant les crampons, soufflants
Haletants - il n’y a pas trop d’oxygène par ces hauteurs - piolets au bras
Nous avons atteint le glacier à proprement dit. Il y avait des failles à passer
Des gouffres, et parfois c’était vraiment vertigineux, mais le paysage si beau
Etait fantastique et nous nous délections. Les cimes enneigées, les pics,
Et les beaux ciels bleus. Des ciels extraordinaires, comme vous n’en avez jamais vus
Le soleil n’était pas à son zénith, il était même très tôt. Je voyais la façade de glace
De plus de 200 mètres d’apic que mes amis allaient escalader, j’avais peur
Pour eux déjà. Mais à 5600 mètres, sans souffle, cherchant de l’air, je m’arrêtais.
Et contemplais. De la glace partout, des pointes et l’imputrescible « sanglant » ciel bleu.

Le souffle court j'ai suivi cette ascension , remarquablement rendue .
Je ne suis jamais allée si haut , mon terrain de jeux étant les Alpes et j'ai ressenti cette ivresse ...

Merci !

----------------
mes amitiés, Halcyon

Bonsoir Bubblegum, merci pour le partage de cette prouesse en montagne !

Bonsoir Bubblegum, très beau poème, une ascension joliment poétisé


Amicalement

Une randonnée bien rapportée.

Bonjour Bubblegum

Une ascension vertigineuse, ce doit être magique d'être au sommet, j'aime l'image que vous donnez au ciel "sanglant".

L'art de nous transporter dans de beaux décors naturels.

Amicalement Franie

----------------

Pour moi qui n'ai jamais fait d'alpinisme je dois avouer que ton poème m'a coupé le souffle .
HONORE