J'ai peur de ce que je représenterai,
Dans la vie, ô douce, qui m'attend.
L'envie des mannequins, beautés
Qui dansent, splendeur loin devant.
Le repas est néant et oubli,
Le regard, ô impact immense,
M'intimide et m’affaiblis
Et je ne sais plus ce que je pense.
Les années passent, la lumière
Devient de plus en plus faible.
Je ne suis maintenant plus fière
De ne plus toucher la table.
Mes allumettes se déforment,
Mon visage est issu de Tim Burton,
J'ai perdu toutes mes formes,
Ô vie triste qui trône le monotone.
Ma peau petit à petit se fausse,
L'image parfaite est partie bien loin,
Je me trouve toujours aussi grosse
Je ne serais jamais mannequin.
Vermouth