LE FARFADET DE MA TRAGEDIE....
J’avais ouvert mon cahier, et j’avais pris ma plume
Essayant de puiser au fond de ma mémoire
Mais ma page est restée blanche, je ne pouvais le croire
Je ne savais plus écrire, il fallait que j’assume.
Lorsqu’un farfadet survint au moment opportun
Alors que mon cerveau se remplissait de brume
Et que refroidissait ma tasse de thé aux agrumes
Je vis ce petit fou prendre ma plume en mains.
Il dansait sur ma feuille en riant aux éclats
J’entendais au lointain mes mots qui trépignaient
Criant « quand vas-tu nous coucher sur ton cahier ? »
Je vous assure j’en suis restée coi.
Je sentais sous mon crâne un galop furieux
Me laissant emporter par une folie soudaine
J’écris, j’écris jusqu’à en perdre haleine
Sans plus penser au petit homme curieux.
C’est sûr en écriture je devenais championne
Il était trop tard lorsque je compris mon erreur
Il a fallut que je fasse contre mauvaise fortune bon cœur
Dans un sac le farfadet emportait mes neurones.
Je n’ai pas depuis retrouvé mes esprits
Peut-être demain serais-je schizophrène
Sur la mauvaise pente ma plume m’entraîne
Et mes poèmes seront tous des tragédies….
M.P. 18/11/2014
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nos amis sont des anges silencieux qui nous remettent sur pieds lorsque nos ailes ne savent plus comment voler.