j'ai vu sous tes paysages la clémence des aurores
J'ai vu vois tu cette étrange lueur que j'appellerai paix
Mais aussi naitre cette haine viscérale et indolore
Dix mille archers et tout autant de cavalier sous l'épée
J'ai cavalé en ces terres où l'herbe était belle et fraiche
j'ai vu ses hommes mourir sous le joug de cent mille flèches
Et j'ai parcouru ses terres où autrefois s'abreuvait le faon
Harassé , fourbu j'ai entendu sous les haut-bois périr l'enfant
Cheval de vie que je fus naguèrre
Mes sabots sombrent sous la guerre
Et j'ai vu au loin les nuages devenir de plus en plus noir
Et j'ai parcouru fourbu,harassé ce qu'était notre histoire
Térassé , abattu sous les cris des hommes et des flammes
Harassé , courbé j'ai couru sur le chemin des larmes
cheval de vie je fus sur les chemins a en perdre haleine
Mes sabots sombrent et se noient maintenant sous la haine
j'ai vu sous la lune albâtre ton visage s'éteindre
j'ai vu cet homme t'abattre et le paysage se teindre
Abattu, dévastées étaient les terres fertiles
Térassé je t'ai vu tombé homme au destin fragile
Cheval de guerre je fus , nu sous les terres enragées
Mes sabots ont touché les terres froides et enneigées
j'ai vu ses terres devenues froides et fétides
Ces corps et âmes tranchées sous la lune livide
je t'ai vu homme que je connaissais
Sous ce déluge ton corps se glacer
Cheval de guerre droit je fus et je suis
Près de ton corps froid j'attends la nuit
Cheval de guerre je suis sous la bruine
Près de ton corps tout n'est que ruine
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la nostalgie est un bouquet de fleurs enfoui au fond de votre coeur ,
qui vous embaume quand remontent les souvenirs du bonheur ,
yohann