Je vous remercie d'avoir lu et commenté ce poème,
Islander, Guépard, Yoledelatole, Halcyon, Franie
Palmito, Lilas, Chibani, Linette, EvilFranck.
Comme l'a remarqué Franie, il m'a été inspiré par un article d' Ouest France, publié à l'occasion de la parution d'un livre écrit par un ex-vigile,Gauz, de son vrai nom,Armand-Patrick Gbabé-Brédé,arrivé de Côte d'Ivoire sans papiers, en 1999. C'est un roman, dit-on, fort et drôle, mi-roman, mi- document.Son titre:"Debout Payé". Son auteur est un intellectuel qui a voulu raconter avec un mélange de truculence et d'amertume le quotidien des agents de sécurité des magasins.
Pour répondre à Chibani, Gauz dénonce l'hypocrisie du système: les boîtes qui les emploient (Je ne sais s'il s'agit de grandes surfaces) "travaillent en sous-traitance, personne n'est regardant sur l'authenticité de tes papiers. On ferait bien de régulariser ces vigiles, puisqu'ils travaillent."
Et, à Halcyon: bien-sûr que c'est du second degré. Je n'ai fait que faire écho à Gauz dans mon poème:
"Et ce n'est pas anodin d'employer des Noirs... Il y a le bon vieux cliché du sauvage: Attention, il va te manger!",
Je les regardais, avant tout, comme des athlètes. Désormais, je me dirais que ce sont peut-être de brillants intellectuels qui ont, comme Gauz, mille choses passionnantes à nous raconter.
J'ajouterais, pour Guépard, que c'est Gauz, lui-même,qui raconte l'histoire d'une femme voilée en train de choisir le parfum Lady Rebel. Je ne saurais dire s'il s'en méfie, ou si elle provoque tout simplement chez lui de l'amusement.
Mon amitié
Dumnac