Jeune employé à la mairie
quand l'automne arrive soudain
nettoyer les crottes de chien
balayer les feuilles flétries,
un contrat indéterminé
pour effectuer avec grand soin
le long des trottoirs ramasser
tous les cons qui tombent appoint,
il faut un wagon de balais
pour bien laver leur ineptie
ceux qui le prennent pour valais
avec dédain à leur merci,
car par tous les vents et tempêtes
il essuie folle moquerie
tous ces hideux et vils sans tête
inscrit sur leur front abrutis,
mais il balaie, lave et ramasse
sans cesse et sans jamais gémir
ce que ces personnes à sa place
ne pourraient trop fiers s'investir,
et quand je me lève matin
je pense à ces monstres débiles
que le travail de ce gamin
a rendu si propre ma ville.....
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*** Un bonheur aplanit cent malheurs ***