Aujourd’hui, l’automne est à mi chemin
Et la fin de ses jours est encore bien loin
J’ai le cœur froid et l’âme guère d’appoint
Alors, sur ma légère plume, je m’évade
Pour aller très loin vers une saison chaude
Le printemps aux seuils de pont-de-roide

Là bas, J’aime aller, seul, me promener
Au bas de cette étendue verte vallée
Où je me réjouis durant des heures
Du chant du beau rossignol charmeur
Mêlé aux échos des clapotis des flots
A la jonction de la rivière au ruisseau

J’aime marcher longtemps sur ce sentier
Qui me mène au cœur du paisible vallon,
Ombragé et de blancs peupliers bordé
Longeant la bordure des drus buissons
Un couloir d’odeur de baies embaumé
Qu’emprunte aussi, Clotilde, souvent.

C’est le début d’une brillante matinée,
Le soleil est encore loin de son apogée
L’azur sillonné par les vives hirondelles
Et les buses au bec crochu et larges ailes
L’atmosphère d’un éclat sain imprégnée
Sassé au sous bois par les toiles d’araignée

Au printemps toute la forêt est en fleurs
Et les prés, bigarrés de diverses couleurs
Sous le profond ciel, dans son bleu uni
Qui épand sa lumière à la terre verdie,
Je respire à pleins poumons l’air fleuré
Et m’étanche à la source d’eau éthérée

Les vignobles aux naissants grappillons
Blottis sous la tendre mère bourgeon
Verdâtres, alignés au flanc des monts
Agrippés aux spirales et fermes ligatures
S’entrelacent en une uniforme ramure
Apaisant l’esprit par son olivâtre parure

Sidéré, devant cet immense éclat béant
Étalé à perte de vue, ardemment prenant
Du haut des monts jusqu’aux lointains fonds
Miroité à la surface de l’étang, plat et profond
Je me suis décidé à dresser là, mon chevalet
A l’ombre frais d’un vieil arbre de peuplier

L’âme béate, le corps détendu, le cœur ravi,
Je ressens un profond bien-être en ce paradis.
Au loin, un joli poney blanc au pelage fourni
Et des canards à la marre, en jouissent aussi
Sous l’œil attentif et indulgent de Clotilde
L’altruiste dame au cœur et à l’âme placides

Les lents mouvements des branches d’arbres
Les indéfinies formes et leurs claires ombres
Les vives couleurs et leurs multiples nuances
Les longues lignes fuyantes et la brume dense
M’incite à ébaucher des croquis de la nature
Et à composer des poèmes en belles dorures

Bonsoir l'artiste mon poète de cœur, mon cher ami Obarry*

Ohhhhhhh comme je respire, la pureté de la nature excellente pour la santé*

Je viens d'aller me promener sur le beau chemin de ta superbe création*.. chapeau bas !!
Je voyage au cœur de la peinture, où l'artiste peintre n'est pas loin*
Une promenade apaisante qui mène à la méditation .. c'est doux !!! Zen !!!

Écouter la nature c'est une chanson* quelle soit poétique ou promenade romantique*
C'est apprécié de tous et il faut méditer pour la savourer*..** elle est musique**

Voilà bien un artiste de haute valeur qui joue avec la magie des mots et en fait des merveilles*
C'est la vérité .. tu es l'âme de la poésie* comme les fleurs ont leurs senteurs*

Émue par ce joli geste d'amitié* tu as touchée mon cœur en plein centre*
Un grand merci à toi mon poète, merci d’être celui que tu es, ma reconnaissance est éternelle*

Douce nuit poète de mon cœur et prends bien soin de toi*

Tendrement* je t'embrasse*

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Harmonie du corps et de l'esprit, tous les sens en éveil pour éclore en un magnifique poème.

Merci, ami poète et au plaisir de te lire et relire.


Palmito


PS : avec les meilleurs souvenirs que je garde de mon pays natal (Thiers/Clermont Fd)

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Toutes les choses ont leur mystère, et la poésie, c'est le mystère des choses !

(Frederico GARCÍA LORCA)