LA CITADELLE

Que seraient donc vos yeux
Sans un de vos sourires
Votre cou délicieux
Vos vallées et vos monts
Vos bras, taille grâcile
De vos reins la cambrure
Vos jambes élancées
Gainées de bas nylon
Moi c’est jusqu’aux orteils
Que je veux vous aimer
Vous aimer de mes mots
Vous aimer de mes mains
Caresser votre peau
Et comment dois-je faire
Pour être en religion
Vous faire dévotions
Si d’ores et déjà
Vous scellez la chapelle
Où je veux communion
Ouvrez donc bien les yeux
Et puis regardez-moi
Pas trace d’un émoi ?
Pas envie de rêver
A des noces barbares
Qui nous entraîneraient
Loin du désert tartare
Où règnent conventions
Et sainte bienséance ?
Pas le moindre désir ?

L’amour n’est pas l’amour
S’il n’y a déraison

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Parceval

une très belle lecture,


yann

c'est très joli , bravo
mes amitiés
yohann

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la nostalgie est un bouquet de fleurs enfoui au fond de votre coeur ,
qui vous embaume quand remontent les souvenirs du bonheur ,
yohann

Bonsoir Perceval, des vibrants mots d´amour énoncés d´une fort belle maniere

Une belle sculpture d'un visage, d'un paysage.
Richards.

Un petit grain de folie bien décrit.

Le temps de la conquête
Aux mots doux abonné
Soulève la tempête
Elle va naufrager....

Bien amicalement
Parceval

un très joli partage