Il est des matins, qui s’égrainent de seconde en seconde
Lorsque le soleil se lève comme par enchantement
Telle une caresse qui court et se répand.
Ressemblant au tout premier matin du monde.
C’est comme si le temps s’était arrêté,
Tout est assoupi encore, dans la nature
Seules les hautes herbes frémissent au murmure
D’un vent léger qui ne fait que passer.
Puis, s’élève un soleil faible et pâle
Dans un ciel qui lentement se colore
Alors que la lune résiste encore
Se couvrant d’une écharpe d’opale.
Seul, dans le ciel un cotonneux nuage
Au corps fragile et changeant,
Cache à la vue les derniers reflets d’argent
En s’accrochant aux monts sauvages.
Doucement, tout en haut des collines
Eclatent des nappes de couleurs
Formées par l’éclosion des premières fleurs
D’un timide printemps que l’on devine.
Ressemblant au tout premier matin du monde
Par des Ă©clats tendres et communs
De douces images et de subtils parfums
Il est des matins, qui s’égrainent de seconde en seconde.
M.P. 06/06/2009
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nos amis sont des anges silencieux qui nous remettent sur pieds lorsque nos ailes ne savent plus comment voler.