Le lierre rougit
Affirmant sa position
Et s’accroche aux maisons
Quand l’automne nous éblouit
Jaune d’or sur les feuilles
Qui se sentent parfois seules
Quand le vent a fait tomber
Sur le sol plus de la moitié
Chaque arbuste a sa couleur
Montrant sa différence
Est-ce l’expression de leurs pleurs
Avant que l’hiver commence
Et les arbres se dévêtissent
N’offrant plus de convoitises
Aux oiseaux bariolés
Qui aimaient tant s’y cacher
Seule l’écorce est leur survie
Pour maintenir leur sève en vie
Epaisse et dure elle résistera
Au froid qui bientôt arrivera
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Geneviève