j’aimerais être la page vierge pour ta plume quand tu es triste et perdue les jours d’amertume, pour recueillir tes plus intimes confidences, tes cruelles blessures et tes infâmes souffrances
j’aimerais être l’interligne, entre chacun de tes souffles quand ta prose se fatigue et que ta plume s’essouffle pour recevoir la passion et la tendresse de tes mots en douceurs qui agissent comme un onguent sur tes maux
je ne suis rien de tout cela, poète et troubadour, je pleure et je ri des nuances de l’amour je trempe mes proses à l’encre du partage, pour essuyer les larmes qui coulent sur ton visage…