L’institutrice aurait pu sortir d’un roman de Kafka,
Elle nous regardait comme des moutons ignorants,
La morale du matin froid sonnait pour nous le glas,
Nos cartables s’ouvraient et nous étions bafouillant,

La leçon de calcul ajoutait à notre attention
L’histoire avec l’encrier blanc à ne jamais renverser,
La dictée remplissait nos têtes sans grande passion
La gouache savait où Picasso venait nous moquer,

La discipline et la règle étaient la force de l’école,
Il fallait au fil des heures que personne ne rigole,
Apprendre traçait avant le plaisir le petit désespoir,

Car mademoiselle K. gardait au fond du placard,
De quoi éteindre le feu de toute plaisanterie,
Son martinet en cuir faisait de nous des génies...

Bonjour islander, le martinet est une arme qui fit et malheureusement dans certains lieux fait encore de nombreuses victimes innocentes .
Un récit fort percutant !

Ma première "institutrice" était aussi une mademoiselle K..... mais je doute que ce fut la même...

L'instituteur(trice) était respecré(ée) et aucun élève n'aurait osé répondre de manière inconvenante.... Les temps ont bien changé !

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Christian RAY avec Michel Drucker et Patrice Laffont

Eh oui, le martinet, comme les générations précédentes ont du le craindre à l'école, cet instrument! Bonne description d'une certaine école. Merci.

Et l'on est tombé d'un extrême dans l'autre ! Maintenant des élèves agressent physiquement leurs profs !!! Quand les parents ne le font pas eux mêmes !!! Quel exemple pour les jeunes de discipline et de respect !!!
Adn

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Le Maroc à quatre mains . Recueil peintures de Micam et poèmes d'Adn.
Couleurs et mots en osmose. Recueil peintures Micam et poèmes d'Adn.
Connivences. Recueil peintures de Micam et poèmes d'ADN.
AXELLE AUTOMNE, HIVER roman par Micam (mon ...

J'aimais bien la dictée mais sûrement pas le martinet.

amitiés

Entre le martinet et le coup de règle sur le bout des doigts, voilà qui nous aidait grandement à l'application lors de nos devoirs. De nos jours , il n'y a plus de règles pour filer droit, et quand au martinet... je n'aimais pas que l'on mette le manche... avant la cognée !...

Amitiés StJust

Les temps ont changé et les brimades corporelles ont heureusement disparue .
HONORE

Des souvenirs cuisants ...
Et pourtant il y a bien longtemps que ces châtiments sont interdits .
Il faut croire que certain(e)s bravaient le règlement , hélas

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mes amitiés, Halcyon

j'ai connu le martinet , ca pique aux fesses !!!!!

Des souvenirs que je préfère oublier,le martinet et les coups de règle en fer sur le bout des doigts,en pensée ça fait encore mal.

Et je tremblais à l'idée de faire des fautes à la dictée.

Bleuet

terrible cette arme fatale !! quelle honte ce martinet !

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http://www.mespoemes.net/eolienne/

https://www.amazon.fr/Souffle-poétique-Adeline-alias-Éolienne/dp/2414163232

https://www.edilivre.com/sur-les-ailes-d-eole-adeline-mela-eolienne.html

J'ai connu ce martinet. Ton poème décrit très bien ce que l'on ressent. Bravo!

C'était un autre temps
Mais il a donné de bons résultats

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Un poème plein de nostalgie, un grand et beau partage,
Merci
Amitié
Régis

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lagrib

"D'Amour je ne me "lace",je vais du coup tel "un va nu-pieds"

piouf , l'arme fatale vraiment un martinet , j'ai eut de la chance je n'ai pas connu ça
mes amitiés
yohann

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la nostalgie est un bouquet de fleurs enfoui au fond de votre coeur ,
qui vous embaume quand remontent les souvenirs du bonheur ,
yohann

Bonsoir islander, très beau poème qui nous renvoie à une autre époque


Amicalement

J aime beaucoup.

Peut etre à cause de ces coups de martinet justement qu'on a fait les Woodstocks ou qu'on aie jeter des pavés en 68

Amitiés
Anamorphose

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Je suis un cartésien désabusé : Je pense, donc je suis mais.... je m'en fous

La solitude aspire dès lors où nous aspirons à être solitaires

Très bien décrite, cette tension due à une éducation trop rigide. J'ai eu un instituteur qui utilisait le coups de règle. Je n'ai pas aimé mes années à l'école primaire. J'ai préféré mes années collège, lycée et IUT où les professeurs jouaient sur la motivation, l'encouragement et nous transmettaient leur passion. Amicalement.

Bonsoir Yann

Une arme qui heureusement n'existe plus...enfin je l'espère...
Je n'ai pas connu le martinet mais je devine le mal qu'il fait
une lecture qui m'a plongée dans de beaux souvenirs



Amitiés

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Ce n'est pas pour devenir écrivain qu'on écrit , c'est pour rejoindre en silence cet amour qui manque à tout amour .
Christian Bobin

Oh, j'avais cru que ce serait un poème sur Mel Gibson ou Bruce Willis...
Délicieux souvenir que ce martinet...Notre Madame Carayon en usait royalement aussi!!!!!!!

http://www.huffingtonpost.fr/sabine-aussenac/a-l-ecole-du-colonel-teyssier_b_1805095.html

Merci.

Lou, des écoles.

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Mes sites web:

http://linktr.ee/sabine_aussenac

Lou, aux nuits rossignol...

je n'ai pas connu cette arme fatale
pourtant un enfant a besoin de repères c'est vital
mais le mot discipline n'est pas mon ami
car il ne respecte pas la valeur de l'autrui

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Geneviève