Pleine lune. Au ciel noir, les loups garous s’éveillent
Mon esprit trop meurtri hurle au disque nocturne
Rien ne vient égayer mon cœur trop taciturne
La Bête au fond de moi s’agite sans pareille.
Par solitude meurt en moi toute espérance.
Seul avec mes démons qui me dévorent l’âme
Et la malédiction qui fait de moi l’infâme,
Je n’attends plus d’amour ni plus de tolérance.
J’erre dans mes pensées plus nues que le désert,
Et je n’attends plus rien du futur ni des hommes.
Dans mon karma maudit, mon malheur je consomme
Et sur ce que je vis, je ne suis pas disert.
Si la mort voulait bien, dans sa mansuétude
Me délivrer enfin. En un rêve enchanté,
Mourir en regardant le ciel ensanglanté,
Et sans aucun regret quitter ma solitude.
Daniel Dive, le 29 octobre 2014. Tous droits réservés.
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Science sans conscience n'est que ruine de l'âme (Rabelais)