Passer avec un lance-pierres les déjeûners,
La montre est contente, elle a bon appétit,
Se jeter dans la rue comme un livre pressé,
L'estomac saute de branches en branches,

Les horloges délogent les mains inutiles,
Leurs émotions suivent des chemins tout tracés,
La morale ne remonte plus l’eau du puits,
Les moineaux sans nids, les débits de poésie,

Dans les grands lits, la nuit ne peut se reposer,
Le jour continue de travailler,
Même les tables et les chaises se mettent à courir,
Vite, il faut occuper la rose immobile,

Les montres se vendent comme des petits pains,
Elles sont contentes quand on les regarde
Esclaves des aiguilles, des horloges et des pendules,
Réveillez-vous, le temps mange votre cœur…..

bonjour mon ami
il faut que la guerre attende
je prends ce beau vers : "Réveillez-vous, le temps mange votre cœur….."

Je ne connais pas encore le film de Brad Pitt. Je n'ai pas de Rolex. On me dit que pour lire l'heure, on sort de plus en plus son téléphone portable. Je l'emmène rarement avec moi.
Je suis à la retraite et je constate que je suis de plus en plus lent! Je fais le rêve de pouvoir arrêter les aiguilles.Je suis quand même, comme beaucoup d'entre nous, obsédé par le temps qui passe. Tout comme Islander, dans ce poème, que j'ai pris le temps de lire, avec un immense plaisir, dès ce matin.
Mon amitié
Dumnac

Bonjour islander, une tres originale maniere poétique de dire que l´homme court toujours trop souvent apres le temps et qu´il en oublie la vie du coeur . La course á la montre .... une tendance de ces deux derniers siecles !

Oui la guerre peut attendre...Merci pour ce très original travail d'orfèvre . J'ai adoré te lire

Luz

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Les gens vivent comme s'ils n'allaient jamais mourir... Et meurent comme s'ils n'avaient jamais vécu.
Le DalaÏ Lama

Nul ne peut atteindre l'aube sans passer par le chemin de la nuit… Khalil Gibran

Vous parlez du temps, dans votre poème, et vous en parlez très bien; il ne faut pas être esclave de l'horloge, mais pas seulement ça, il faut savoir vivre et ne pas se laisser manger. Merci pour ce très beau poème.

Tellement esclaves du temps qu'on en oublie de vivre
Comme c'est malheureux de se rendre compte que le temps est prison

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Ce temps , ce temps qui court à perdre haleine , tu l'évoques fort bien ,
" réveillez-vous , le temps mange votre coeur "
J'aime ces mots

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mes amitiés, Halcyon

Bonjour Yann

à quoi sert de courir après le temps, finit toujours par nous rattraper... sachons l'apprivoiser et l'apprécier en ses heures.

Un poème en fine analyse.

J'adore le dernier vers.

Amicalement Franie

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Bonjour islander, très beau poème, le temps, ce quelque chose d'impalpable qui file si vite joliment poétisé


Amicalement

où est passé le cadran solaire
qui indiquait dans le village
un rythme du temps très sage
en imposant le savoir faire

en accélérant nos vies
on finit par oublier
le temps qu'il faut pour aimer
et notre cœur se flétrit

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Geneviève

Belle réflexion sur le temps qui passe et qui nous enmène inexorablement

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mon blog : http://pacificlaude.blog4ever.com

Un bel écrit si original