Quand je songe à votre teint d'albâtre
et à vos lèvres si bien dessinées,
mon cœur impatient se met à battre,
épris de votre éclatante beauté.

Quand vous relevez votre voilette
pour sentir le câlin de la brise,
je me sens l'âme un peu plus follette
pour commettre avec vous des bêtises.

Ne me jetez pas ce regard de feu,
la tête inclinée sur une épaule,
ou à vos pieds je ferais bien le vœu
de vous épouser sous la coupole.

Vous côtoieriez toute l'Académie,
l'habit, l'esprit et les crinolines,
et apprécieriez ce milieu choisi,
goûtant les élégantes lettrines.

Répondez à mes billets pleins d'amour,
vous contant par le menu mon chagrin,
soyez donc charitable et sans détour,
dites-moi que vous m'adorez enfin.

une supplique ? Pourquoi pas ?
Est-ce que ça marche ?

Bravo et merci

Bonjour Linette, de jolies volutes poétiques dans ce tendre et doux madrigal .

merci pour ce beau partage

J'aime beaucoup.

Bleuet

Très joli madrigal, dans un langage châtié, et très beau. C'est bien tourné, ça met dans une certaine ambiance (très 19ème je dirai), j'aime beaucoup. Merci.

C'est joliment rédigé, j'aime beaucoup !

Fanny

c'était dans un autre siècle malheureusement
où on entendait soupirer les amants
ce rappel historique de l'amour
nous montre la subtilité de ses détours

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Geneviève