En cette matinée sublimée,
De votre rime je me laisse effleurer.
Je deviens reine contre mon plein gré.
Dans cet état second qui me sied.
Mes cheveux ébouriffés.
Allez, cent coups de brosse et je serai
La plus belle pour aller danser.
Je file puisque point vous ne me haïssez.
A mon retour, je deviendrai
Votre muse et votre fertilité.
En tout honneur selon le code qui nous est assigné.
Et quel titre honorifique puis-je vous attribuer,
Ô mon beau poète, mon destrier !
Aimez-moi mon bon, mon preux, mon inavoué,
je n’ai pas pu trouver l’adjectif qui vous conviendrait.
Vos compliments, ô chevalier honorifique, il faut les dissimuler.
Dans un bouquet de rimes, vous voilà un homme averti.
----------------