Tu n'entends pas les cris de ceux que l'on égorge,
Tu ne vois pas leurs mains qui implorent pitié
Ni ces lames d'acier sortant de noires forges
Façonnées sans répit par d'apprentis sorciers.

Tu passes ton chemin, ce n'est pas ton affaire,
Une vie , une vie c'est beaucoup mais si peu
Cela vaut-il vraiment que l'on risque une guerre
Et que d'une étincelle on allume un grand feu.

Le chant des sacrifiés perturbe tes silences,
Qu'en sera-t-il pourtant lorsque viendra ton tour,
Auras-tu souvenir de tes lourdes absences
Oseras-tu mendier encore un peu d'amour.

Plus tard, beaucoup plus tard dans les livres d'histoire
On lira simplement que tu ne savais pas,
Nul ne s'étonnera, les marches de la gloire
Prennent quelques détours, ont d'étranges faux-pas.

Le temps qui passe hélas efface bien des choses,
Les pires vanités comme les faux serments
Et beaucoup de lauriers, de couronnes de roses
Portent à leur coté quelques gouttes de sang.

L'indifférence est le plus grand mal sur la terre, lorsque cela ne nous touche pas...

Et beaucoup de lauriers, de couronnes de roses
Portent à leur coté quelques gouttes de sang.

Merci pour ce partage, amicalement, eden

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Il y a des chevaux d'argent qui brillent de mille feux, lorsque s'éteint le jour, lorsque tout n'est plus bruit. Lorsque la folie anime le ciel plein d'étoiles...alors pour quelques instants, quelques instants seulement, rêvons...