Faire croire que je suis forte,
Sur mes lèvres accrocher un sourire,
C’est cela qui est le pire.
Lorsque je voudrais fermer la porte.
De mes joues effacer les larmes,
Surtout bien faire attention
Ă toutes formes d’émotions,
Ă toutes les traces qui désarment.
Cacher mon insondable tristesse
Derrière un rayon de gaieté,
Loin de moi la reléguer.
Masquer cette maussade hôtesse.
Laisser en souvenir, comme un songe
Qui ferait dire de moi « elle est curieuse »
Quitte à paraître un peu mystérieuse,
Et me laisser enivrer par ce mensonge.
Mais il reste dans mon cœur
Cette table de cristal
Où comme un marchand sur son étal
Je dépose mes douleurs.
Dans mon esprit se mêlent des idées tièdes et voilées
Agitées par un mal qui les tord
Et qui viennent anéantir mes efforts
Faisant rejaillir des pleurs ensorcelés.
M.P. 13/01/2008
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nos amis sont des anges silencieux qui nous remettent sur pieds lorsque nos ailes ne savent plus comment voler.
