- Je t'Aime...
Je t'Aime,
Encore, plus, peut-être, d'aujourd'hui, d'hier ?
Je t'Aime,
Impossible de traits, vrais, surlignés de nos vers,
Je t'Aime,
De nos nuits, nos contres, sens introvertis
En pudeurs de rencontres,
Je t'Aime,
D'insoumis jouis d'heures à nos montres,
Dans l'extase du oui d'un silence à tout rompre,
Je t'Aime,
Comme le fruit doux de nos bouches
Qui mangeaient l'appétit de nos sens de touches.
Je t'Aime,
De lèvres sur ton front, des grâces et frissons,
Sur les monts sablés de nos peaux horizons,
Je t'Aime,
Comme la déraison effleurant la passion
Au sang rouge des mots pactes veines illusions,
Je t'Aime,
De toutes nos contres addictions,
Dans le flou du profond de leurs introdictions.
Je t'Aime,
Dans tes oui, dans tes non, superpositions
En couchés de sol ailes deux prénoms émotions,
Je t'Aime,
Dans le bruit le plus sourd, d'Amour vibrations
Tremblées de leurs toujours, à se frôler de sons,
Je t'Aime,
Mois longs de nos poèmes écrits de nos parcours,
Fidèles des bohèmes aux mots de nos discours,
Je t'Aime,
Mains de tiennes caressées de nos jours,
Fermetures de persiennes aux forêts d'alentours,
Je t'Aime,
En ceux qui rient, incompris de leur sourd,
Conviction de l'esprit rassurés de leurs jours,
Je t'Aime,
Comme je prie, le mal à son dégoût,
De mon coeur surpris d'y tomber à genoux,
Je t'Aime,
Comme la nuit bercée de rêves doux,
Sans le songe obscurci du regret qui s'en fout,
Je t'Aime,
Aux sacres dons, enfermés de nos tours,
Comme, jamais plus, jamais plus, je n'aimerai, d'Amour.
Arwen/Aïna
5/10/2014