Le Premier Rouge-gorge

Hier en forêt abrité sous des bouquets de chênes
Et de châtaigniers, j’ai vu de belles jeunes filles
Et de beaux jeunes gens, tous chargés de mystères
Leurs vêtements étaient déjà des vêtements d’hiver
Il est vrai qu’il y avait du vent et une pluie fine
Qui noyait le paysage dans l’immensité de ce parc forestier.
Deux cavalières ferventes du musée vivant du cheval
Rentraient de promenade avec leurs frisons étincelants.
Deux étalons se cabraient vers les cieux,
Pendant que d’énormes vols d’oiseaux s’appesantissaient
Prolongeant leurs cris sourds dans la brume des cieux .
Et puis à un moment précis je pensais aux landes
Le pays de mes vacances, où chaque pin est écorché vif
Pour l’écoulement de cette magnifique résine couleur ambre
Tout le sol n’est que bruyère et sable un peu comme ici
Puis vers 17 heures , la porte de notre jardin étant ouverte
L’étendue gazonnée remplie de feuilles jaunes et rouges
Souvent terre de sienne avec ses ocres
Semblaient vouloir faire prisonnières
Les couleurs de notre bel été.
Malgré l’époque le cri répété d’un pigeon ramier
Rompait le calme établi dans ces lieux silencieux
Notre attention était plutôt fixée
Sur le vol des cygnes aux ailes de neiges
La pelouse et le massif en douce alternance
Délimitait un autre jardinet, aux allées couvertes
En arceaux de chèvrefeuille et de rosiers
Formant un bosquet , où le premier rouge-gorge m’annonçait
Par sa présence les début de l’hiver.
Le paysage majestueux me rappelait une tapisserie d’Aubusson.
Auteur Celan : le 07. 11. 2006



:-)

J'ai pris plaisir a lire ta prose.
Les images sont très belles et ne lassent pas, le texte bien écrit.
C'est du bon travail.
Bravo et merci
Henry

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je viens te remercier JEDIS

heureux de savoir que cela t'ait plu
c'est un plaisir de poster quand j'ai le temps
et puis là je pars en grand week end

BONNE JOURNEE

8-)

Un beau tableau à contempler et à écouter.

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