Emportée dans les frimas de l’automne
sur papier strié aux lignes monotones,
la feuille s'envole au loin des mémoires,
disparait la tristesse des regards

les ramages s’étiolent au son de l’hiver
sur papier glacé en lignes et en vers
la feuille n’est plus, déchirée par le blizzard,
disparaissent au loin les souffrances illusoires

Attendant le printemps aux sèves régénératrices
et la page qui renait à la muse inspiratrice,
le bourgeon suspends le temps en retard
Et apparait, aux ombres des brumes et brouillards

une naissance, et la vie enlève son voile
dans les ramées les pousses se dévoilent
renaissance annoncée, en rimes jubilatoires
les frondaisons retrouvent la lumière d’un regard,

l’été et la chaleur des passions éphémères,
sur papiers froissés, à l’endroit à l’envers,
dans le tourbillon de l’amour qui se déclare,
sous les feuillages verdoyants aux reflets des miroirs

transporté par les souvenirs, sous ce grand arbre,
frissonnant encore des regrets sans histoires
je t’écris sur cette feuille de papier buvard,
les maux disparaissent imprégnant la tombée du soir….

Bonsoir cristof1402, feuilles et feuilles traversant les saisons et exprimant les émotions .... Belle lecture, je vous souhaite bonne chance pour le concours .

chaque saison laisse son empreinte sur la feuille

Le cycle des saisons inspire le poète et tu nous en apporte la preuve .
HONORE

Bonjour Christof

de la feuille de l'arbre à celle de papier, celle qui prend vie sous la plume du poète en ces mots, j'ai beaucoup aimé le parallèle.

Amicalement Franie

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Merci, Christof, pour ce joli texte, un plaisir de lecture en suivant l'envol des feuilles..

Toutes mes amitiés,

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Ouvrez l'oreille, chaque mot possède un coeur qui bouge. (Nimier)