L'enfant et son Pépé partageaient des secrets,
leurs gaies sorties de l'école Jules Ferry
et les retours au bavardage animé,
ponctués de chansons et de plaisanteries.

Une fois les leçons récitées à l'aîné,
tout en dégustant un succulent quatre-heures,
les devoirs bien calligraphiés sur le papier,
arrivaient enfin les moments de grand bonheur.

Les fossettes se creusaient d'éclats de rires,
complices de tous leurs jeux si rafraîchissants,
les prunelles réclamaient de nouveaux loisirs,
enjôleuses et pétillantes d'amusement.

Un jour le fauteuil se trouva abandonné,
si triste avec ses accoudoirs de faiblesse,
sous le regard incrédule du garçonnet,
hurlant longuement son infinie détresse.


Quand il sut son Pépé parti au paradis,
le petit laissa couler deux grosses larmes,
si meurtri de l'envol de son aïeul chéri,
ayant parsemé sa vie de tant de charme.

Bonjour Linette, un récit tres émouvant relatant la complicité de ce grand-pere avec son petit-fils et la tristesse de leur séparation .
Merci pour cette belle et profonde lecture !

Un joli poème ! On s'y voyait à côté de ton bon pépé !
bien à toi,
ortiaz

Touchant récit d'une profonde affection .
HONORE

une complicité touchante

Poème très triste. Ah! ce que c'est que le cycle de la vie!

attendrissant instant...merci de ce moment de coeur