Viendrait sûrement ce jour espéré
Qui saurait métamorphoser ma vie
Sans aucun doute, c’est ma volonté
Pour remmailler mes années ravies
Car, je me bats pour une cause sacrée
Juste, qui de jour en jour s’épanouit
En éclatant lever de soleil d’aurore
Qui illuminerait mes futures années
Sous ses longs rayons en palmes d’or
Par les impérissables océans miroités
Vers le ciel, tel le son de la mandore
Qui cajole les ouïes avant de s’étaler
En de si magiques inflexions sonores
Jusqu’aux entrailles des âmes innées

J’ai beaucoup fait patience sans cris
Dans le silence avec mes blessures
Au cœur, animé par l’âme meurtrie
Sans défense, sans refuge ni armure
Contraint à cette impitoyable manie
Alors que les flammes me dévorent
Sous les regards indifférents et ternis
De mes semblables aux cœurs morts
Aveuglés par l’orgueil et l’hypocrisie
Innocent, j’ai été accusé et jugé à tort
Mon étoile me guiderait sans haleurs
Vers le bon port que je me suis choisi
Car, il n’y est de joie ou de malheur
Qui, dans la vie, subsistent à l’infini

A chaque Pharaon son Moïse en fin
La nuit a son aurore, la mer ses rives
L’être son caveau au bout du chemin
Et la tyrannie ses révoltes combatives
Je puiserai de ma plume et de ma foi
Et que les justes me tendent appuie
Pour contrer ces vils de mauvais aloi
Serfs du diable que l’argent a affaiblis
Et noyés dans l’abus au mépris des lois
Cumulant les biens jusqu’à l’hystérie
Et jouissant dans l’opulence sans droit
Quant aux faibles miséreux, leurs cris
Ne sont qu’échos égarés dans les bois
Des sombres nuits des tyrans de jadis

Rien n'est plus douloureux qu'un innocent condamné !
Bien à toi,
ortiaz