A l'azur comme d'ivoire des chevaux
Aux sabots d'or sans brides allument la nuit
Aussi précaires que l'orteil sur un roseau
D'auréoles négines aux crinières d'une rare pluie
Quand brusque décor déchire la toile
L'on ne sait quoi,célestes se dévoilent
Gravées d'usure sur un muet jade endormi
De lettres vestiges assemblés
Au vent se laissent succomber
Qu'un verbe à deviner de silence à demi
Aux jeux miracles des ombres et lumières
S'abandonne la bohémienne rhapsodie
Qui met mors au cristal sous feu
le fait fondre à éteindre ses reflets bleus
N'est il,Aimer,qu'un bref instant
De solitude à deux que le manque déguise
En une rose peinte en bleu,omise
Et qui fait vivre et voir l'étoile à deux...
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Hé Marcheur ! à quoi pensez vous?
Le Marcheur dit :c'est pour cela qu'aucune chaussure n'est besoin sous tombe.
"il faut voir comme la fourmi,marcher comme l'escargot et penser comme l'arbre..."
Hum! Laissez l'arbre tracer le chemin à la prochaine graine !
Le Marcheur